Le centre national d’études stratégiques (CNES) a célébré son cinquième anniversaire les 25, 26 et 27 février dernier sous le thème « le CNES, cinq (05) ans au service de la construction d’un Burkina stratège ». Le lancement des activités entrant dans le cadre de cette célébration a été fait par le Général de brigade SIMPORE Célestin, Ministre d’État, ministre de la défense et des anciens combattants. Dans son propos d’ouverture, il a indiqué que « la création du CNES est la manifestation de la volonté des plus hautes autorités de notre pays, d’asseoir une culture de la réflexion stratégique, laquelle réflexion doit se faire selon notre perspective nationale, donc une réflexion qui tienne compte de nos réalités ».
Plusieurs activités ont été inscrites au programme de cet anniversaire. En effet, le CNES a saisi l’occasion dès le premier jour (mardi 25 février), pour poser la réflexion sur l’État stratège, la diplomatie stratégique et l’écriture de l’histoire militaire du Burkina Faso. Toutes ces réflexions ont été portées par d’éminentes personnalités du monde de la recherche et de la diplomatie.

La deuxième journée (mercredi 26 février) a été consacrée, dans la matinée, à la rencontre du cadre de concertation des centres d’études stratégiques de la Confédération AES. Ce cadre qui regroupe les centres d’études stratégiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger, a été créé en 2020 en vue de fédérer les réflexions stratégiques des trois pays. Les charges de la présidence, jusque-là assurées par le Mali, ont été transmises au Burkina Faso.

L’après-midi de cette deuxième journée a été consacrée aux partenaires du CNES. Il s’agissait de présenter à ces derniers le bilan scientifique de l’année 2024 ainsi que les perspectives pour 2025. En présence des partenaires, le CNES a également posé le débat sur le rôle du secteur privé dans le financement de la recherche stratégique.
La troisième journée (jeudi 27 février) a été celle de la participation du CNES à la réflexion sur un pan de l’histoire du Burkina et de l’Afrique de l’ouest : le camp Thiaroye. En effet, sur invitation de l’association Dialogue sans frontière et en marge du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le CNES a pris part à l’atelier portant sur [l’héritage de SEMBENE Ousmane dans son film « camp de Thiaroye », repenser l’archive, renouveler la connaissance du passé en croisant les regards].


Dans la soirée de cette troisième et dernière journée, le CNES a bouclé la célébration de son anniversaire par une marche d’aération suivie d’une séance d’aérobic.

SCRPC


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