Les Centres d’études stratégiques de la Confédération de l’AES sont convaincus que l’architecture de défense collective et d’assistance mutuelle inscrite dans la Charte de l’AES est une « opportunité historique » d’optimiser l’efficacité des réponses aux défis sécuritaires. Cette alliance permet également de stabiliser le Sahel et d’émerger comme leader stratégique régional de puissance. Cette conviction a été partagée le vendredi 11 Octobre 2024 à Bamako, au cours de la rentrée solennelle de la 4^e promotion de l’école de guerre du Mali.

A l’invitation de l’école de guerre, les trois centres d’études stratégiques du Burkina, du Mali et du Niger, outils d’anticipation pour les trois Etats, ont été invité à animer la conférence inaugurale sur la thématique suivante : défense collective au sein de l’AES, enjeux, exigences et approches stratégiques. C’est le Directeur général du Centre national d’études stratégiques du Burkina, qui a livré cette communication. Selon le général de brigade Barthélemy Aimé SIMPORE, « nous ne pouvons pas vaincre les défis sécuritaires si nous ne sommes pas unis ».  Il a par ailleurs insisté sur « la nécessité de repositionner les FDS (Forces de défense et de sécurité) au cœur de la stabilité de cette région pour permettre d’avoir un espace apaisé, sécurisé ».

En animant de manière conjointe cette conférence inaugurale, les trois structures d’aide à la décision dans l’espace AES ont démontré que l’action concertée et en synergie permettra de relever les défis auxquels les trois Etat sont confrontés. Le directeur de l’école de guerre du Mali, le général de division Oumar DAO, a invité les 25 auditeurs venus des trois pays, à être les piliers de la mise en œuvre de cette défense collective. En effet, ils sont 25 officiers supérieurs venus du Burkina, du Niger et du Mali qui composent cette 4^e promotion de l’école de guerre d’où le nom de baptême de « Promotion AES ».